jeudi 5 août 2010

Retour J-1

La saison des feux d’artifice est bien entamée, mais je n’avais pas encore pu aller en voir un. Donc dimanche dernier, nous sommes allés voir celui de Perfect Liberty, le plus gros feu d’artifice d’Osaka. Au lieu de faire presque une heure de trajet pour se rapprocher du lieu de lancement, nous sommes allés sur la colline qui est à une dizaine de minutes à pieds de l’immeuble. De là, on surplombe tout le sud-ouest d’Osaka, et on avait une belle vue sur le feu d’artifice, du moins au début, puisque après le nuage de fumée produit par les fusées en masquait une partie (c’est ce même nuage qui nous avait gênés l’an dernier, il faut dire que 20000 fusées ça fait du déchet). Ca m’a rappelé les feux d’artifice du 14 juillet vus depuis le chemin de ronde.



Deux desserts originaux du restaurant "kore kara" à Kyoto :

Glace à la patate douce (murasaki imo)

Daifuku-mochi à l'éda-mame (jeunes grains de soja), fait maison : pâte sucrée à l'edamame, glace à l'éda-mame et chantilly.



Je prends l'avion demain matin à 9h30, donc c'est mon dernier post depuis le Japon pour cette fois. Je ne vais regretter ni la chaleur, ni les insectes. D'ailleurs, au moment où j'écrivais ce post, j'ai eu l'oreille attirée par un bruit bizarre du côté de la fenêtre. Il y a une cigale accrochée à la moustiquaire, et comme vous pouvez le voir, ici ce ne sont pas des demi-portions ! Elles font bien 6-7 cm de long, et un sacré vacarme, quand elles chantent ou qu'elles se cognent dans les fenêtres.

Apprentie maiko

A quelques jours de mon retour, j’ai enfin trouvé le temps d’essayer le matériel à cérémonie du thé que j’ai eu à mon anniversaire. Pour faire les choses bien, nous avions achetés des pâtisseries spéciales.

Voici le mode opératoire, j'ai suivi les conseils du site : maiko no cha honbo.

Etape 1: faire tremper le fouet 10-20 minutes dans l'eau chaude, pour ramollir le bambou et éviter qu'il ne se casse. Cela permet aussi de réchauffer le bol.


Etape 2 : doser environ 2 grammes de thé matcha (soit 2 cuillères en bambou).


Etape 3 : Pour éviter les grumeaux, verser un tout petit peu d'eau froide dans le fond du bol, et y diluer le thé.

Etape 4 : Verser environ 70 ml d'eau chaude (80°C), et battre énergiquement en formant la lettre m. Le fouet reste toujours appuyé sur le fond du bol, on utilise le poignet et non pas tout le bras comme c'est le cas pour monter les blancs en neige !

La tenue du fouet est à améliorer, mais j'ai réussi à faire mousser le thé, c'est un bon début.

Etape 5 : Le thé est prêt quand une mousse claire se forme à sa surface. Il se déguste avec des pâtisseries assez sucrées, qui en atténuent l'amertume.



Pâtisserie en forme de kaki, préparée à base de shiro-an et de farine de riz gluant.

Pâtisserie à base de pâte de haricots blancs et rouges.

dimanche 1 août 2010

Week-end à Shimane (3)

Après le temple d'Izumo, nous avions prévu d'aller jusqu'à un phare, du côté de la pointe d'Hinomisaki. Normalement on peut y aller en bus, mais à cause des pluies des semaines précédentes, la route était bloquée. On s'est dit qu'on pourrait peut-être faire le trajet à pieds, il n'y avait que 5 km à parcourir. Mais en route nous sommes tombés sur un barrage, il était interdit d'aller plus loin. Donc demi-tour, toujours sous un soleil de plomb. Je n'ai pas vu la mer du Japon très longtemps !

Paysage de carte postale...

... à condition de bien cadrer la photo (ce sont des tetrapodes anti-tsunami.)

Nous sommes retournés à Izumo, et avons fait notre bonne action du jour en rapportant un appareil photo trouvé par terre au poste de police. Le policier nous a dit que si personne ne vient le réclamer d'ici trois mois, l'objet perdu devient la propriété de la personne qui l'a trouvé, mais qu'il ne fallait pas trop y compter dans le cas des appareils photos car ils contiennent des données personnelles (et donc la police ne les donne pas). Il a insisté sur ce point plusieurs fois, si bien que j'avais envie de lui dire que si on avait voulu un appareil photo gratuit on ne le lui aurait pas rapporté ! Une semaine après nous avons reçu un courrier nous informant que l'appareil avait été récupéré par son propriétaire.


Depuis Izumo nous avons pris un petit train de l'entreprise Ichibata qui passe à travers les rizières.

Le guide touristique indiquait une fabrique de vin, où l'on pouvait voir une exposition sur le processus de fabrication et en déguster, nous sommes donc allés y faire un tour. (le vin est une des spécialités de la région de Shimane).

En guise de description du processus, on passait juste dans un couloir vitré surplombant l'usine, avec des explications en japonais compliqué.


La dégustation, c'étaient des saladiers de vin posés sur des glaçons, avec des louches dedans pour se servir dans des verres en plastique... le pire c'est qu'il y avait foule ! Le tout dans un affreux bâtiment avec une imitation de clocher à l'entrée. Le restaurant de barbecue n'était guère mieux...

Pour compléter le tout, il y avait à côté une petite boutique d'objets en bois, avec près de l'entrée une personne faisant des démonstrations avec un tour à bois, mais dont une partie des objets étaient fabriqués en Chine...

Nous sommes rentrés sur Izumo, fatigués par le soleil (j'ai pris un petit coup de soleil malgré de réguliers tartinages de crème solaire) et moi énervée de m'être fait avoir à la pseudo menuiserie.

Le soir on a enfin trouvé un restaurant digne de ce nom, un restaurant de poisson tenu par un couple haut en couleurs. Nous nous sommes installés au comptoir, et le patron nous a fait la conversation pendant qu'il faisait griller la dorade qu'on avait commandé. On a aussi dégusté un poisson frit aux épices dont j'ai déjà oublié le nom, on pouvait même manger les arrêtes et la tête, devenus croquants.



Le lendemain on a pris un train qui longeait la côte pour aller voir une ancienne mine d'argent classée au patrimoine mondial de l'Unesco.


Comme on n'avait pas pensé à regarder les horaires des bus qui menaient jusque dans la montagne, on s'est retrouvés à attendre une heure dans un trou perdu où ils vendaient du mochi aux noix même pas bon.

Pour se rendre à la mine depuis l'arrêt de bus, il fallait marcher une quarantaine de minutes en sous-bois, c'était assez agréable. La région essayant d'attirer les touristes (à l'office de tourisme il y avait même un prospectus "Shimane is not boring"), le ticket d'entrée pour la mine était moitié prix pour les étrangers.



De retour à Izumo, j'ai découvert les ramen au bouillon de poisson, je croyais qu'il n'existait que des ramen au bouillon de porc.

Ainsi s'achève le récit du voyage à Shimane. Mon stage s'est terminé hier, et il me reste quelques jours pour préparer ma valise.

mardi 27 juillet 2010

Week-end à Shimane (2)

Maintenant que l’épisode groupie est terminé, je reprends le récit du week-end à Shimane. Je n’ai pas eu le temps de m’en occuper jusqu'alors car la semaine dernière j’ai été bien occupée. En plus avec la chaleur mon ordinateur plante tout le temps, et il faut le rafraîchir 20 bonnes minutes près du ventilateur pour réussir à le rallumer.

Au boulot on a fait mon pot de départ en avance car le directeur n’est pas là cette semaine. Tout le personnel des bureaux et quelques profs avec qui je papote souvent sont venus, c’était vraiment sympa (mais le champagne m’a tourné la tête !).


J’en étais donc à Matsue. J’ai oublié de dire qu’avant d’aller visiter le château, nous avons dégusté dans un petit restaurant une spécialité de la région, les Izumo soba. Ce sont les habituels soba, nouilles de sarrasin, mais servies d’une façon originale. Elles sont présentées dans 4 petits récipients différents, avec pour chacun un accompagnement spécifique : Champignons, igname, thé vert, ou juste sauce sauce soja. Le jus de cuisson des nouilles était servi comme boisson, relevé avec un peu de sauce soja.



Après la visite du château, nous avons repris le train vers l’ouest, jusqu’à Izumo. En route la voie ferrée longeait le lac Shinji, et comme c’était juste au moment du coucher de soleil la vue était superbe.


Autant nous avions bien mangé le midi, autant il a été difficile de trouver un endroit pour dîner le soir. Izumo étant une ville assez connue (pour son temple), je pensais que ce serait touristique et qu’il y aurait beaucoup de restaurants ouverts le soir. Mais il n’y avait presque que des izakaya, des restaurants qui servent surtout de l’alcool et souvent des plats de mauvaisequalité. Nous avons donc préféré essayer un kaiten zushi, mais c’était très bruyant et tous les sushis qui défilaient sur le tapis roulant devaient y être depuis déjà un certain temps, ils n’avaient pas l’air frais. Nous sommes sortis après 4 sushis chacun, et avons erré dans la ville un bon bout de temps avant de trouver une boutique d'une chaîne de nouilles udon. C’était ça ou bien le KFC…
Izumo est une ville sans aucun charme (à vrai dire, rares sont les villes japonaises que je trouve jolies), on dirait une immense banlieue résidentielle.

Nous avons ensuite rejoint l’hôtel. Les salles d'eau étaient étaient collectives, une pour les femmes, une pour les hommes, heureusement qu’il n’y avait personne quand je suis allée me laver !

Le lendemain, notre poisse gastronomique a continué, puisque le petit déjeuner de l’hôtel était plus que médiocre. J’avais choisi la version japonaise du petit dej afin d’éviter le toast coupé en deux, l’énorme salade de chou et les saucisses sucrées de la version occidentale. Mais dans le petit déjeuner japonais, la soupe miso était de la soupe en sachet et l’omelette était industrielle aussi. Même le riz était raté.

Nous avons quitté l’hôtel et pris le car pour le grand sanctuaire d’Izumo (Izumo Taisha), le deuxième sanctuaire le plus important du Japon après Ise Jingû.


Il figure dans la mythologie japonaise, c’est le lieu où se réunissent les dieux une fois par an. Le sanctuaire est dédié à Okuninushi, le neveu de la déesse solaire Amaterasu. Okuninushi est le dieu du mariage, c’est pour cela que les visiteurs frappent dans leurs mains quatre fois au lieu des deux fois habituelles lors de leurs prières : deux fois pour leur compagnon, deux fois pour eux.


Le sanctuaire principal est en cours de rénovation, mais on pouvait voir les autres bâtiments.

Sous le porche de celui d’à côté, les visiteurs s’appliquaient à lancer des pièces de monnaie en l’air. Si la pièce reste coincée dans la grosse corde en paille, le vœu du lanceur se réalisera.


Les couples attachaient les prédictions reçues au temple à un pin.


Une scène de la mythologie japonaise, mettant en scène un lapin messager...

... et la version souvenir du même lapin blanc, faite d'une pâte sucrée aux haricots blancs additionnés de jaune d'oeuf, avec une enveloppe en biscuit. C'est le même principe que les hiyoko, les poussins vendus à Tokyo, mais le goût est plus fin et les lapins sont moins sec.

(à suivre)

lundi 26 juillet 2010

Kat-tun World Tour in Tokyo

Avant de raconter la suite de mon voyage dans la préfecture de Shimane, il faut que je vous raconte mon week-end à Tokyo (mais le sujet risque de ne passionner que certaines personnes, les non initiés aux Kat-tun et autres Janiizu peuvent s'arrêter à la fin du deuxième paragraphe).

Après un trajet en bus de nuit plutôt confortable, je suis allée chez Harumi, et ai enfin pu revoir Ayato et Manaka, qui depuis un an ont bien grandi. Manaka est devenue bavarde et m’a fait la conversation dès la voiture !
J’ai accompagné les enfants au parc, on a joué à la Wii (Ayato est désespéré par mon niveau à Mario Kart), on est allés faire brûler quelques feux d’artifice le soir. J’ai passé une super journée !

Le dimanche après-midi, je suis partie pour le Tokyo-dome. Je suis arrivée juste à l’heure de l’ouverture des portes, et suis tout de suite rentrée dans le bâtiment. Il faisait tellement chaud dehors que je n’avais pas envie d’y faire la queue pour les goods. Heureusement, à l’intérieur il y avait, comme lors du concert des News, des stands de goods qui attendaient le client.

L’entrée est toujours stressante puisqu’à chaque fois il est interdit d’avoir un appareil photo, et qu’à chaque fois j’en ai un. Je l’avais mis dans le fond de mon sac, et comme aucune des deux fouilles n’a été très appronfondie ça a été.

Une fois dans le Dôme, j’ai vite trouvé ma place, au 14ème rang, à gauche, donc moins près que la dernière fois, mais assez bien quand même puisque j’étais pile en face d’un des écrans, et que le chemin sur lequel les artistes ( ?) courent était tout près aussi.

La salle s’est remplie petit à petit. Il y avait beaucoup de femmes d'une quarantaine,d'années j’étais étonnée. Même en estimant que toutes les mamans des Janiizu juniors étaient là on n’avait pas le compte ! Je ne pensais pas que les Kat-tun avaient un public aussi diversifié (enfin, dans une certaine limite, parce que je n’ai pas vu beaucoup de garçons !).

18h pile les lumières se sont éteintes. Le dôme était plein de petites lucioles (presque toutes les Japonaises étaient avaient une petite lampe), c’est toujours aussi impressionnant.

Un des Kiss-my-ft a lancé le concert, accroché au plafond, et l’intro de No More Pain a démarré. Le clip passait sur l’écran principal, et pour rester dans le thème Fort Boyard, un autre Kiss-my a tourné une espèce de colonne en pierre avec le logo du concert (Félindra, tête de tigre…), pendant que des pugnas avec des drapeaux dans l’allée principale… et les KAT-TUN sont arrivés !! (Depuis une nacelle en haut de la scène et non depuis les toboggans). A la fin de NMP, le mur qui était sur le devant de la scène a explosé à grand renfort de jets de flammes, et pendant la chanson d’après les pugnas étaient bons pour évacuer les briques en polystyrène.

J’ai pas noté le détail des chansons, mais il y a eu real face, ai no command, keep the faith (sans le sweety), Rescue qui rend super bien avec les flammes et les spots rouges. Vocalement, les Kat-tun à cinq ont assuré, il y a juste eu deux trois fois où on sentait que Jin manquait un peu, pour faire le soutien vocal ou encore sur les notes longues.

Il y avait des chariots mais ils n’ont pas été beaucoup utilisés, et aussi la grande plate-forme centrale transparente. Même quand ils étaient à cinq sur la plateforme, c’était facile d’identifier Taguchi qui ne tient toujours pas en place !



La scène était décorée avec des tubes couleur alu, sur lesquels étaient fixés des néons fluos, si bien que ça rendait vraiment bien, surtout pour the d-motion par exemple, où il y a eu plein de couleurs (je ne sais pas si Kamenashou a pris des cours auprès de Jin pour les déhanchés, mais ça aussi ça rendait très bien dans the d-motion « karada o yurashitee »…).
Certaines filles avaient des jumelles, mais avec les grands écrans, vu ma place ce n’était pas vraiment nécessaire. Au début je n’arrivais pas à savoir de qui ma voisine était fan étant donné qu’elle dirigeait ses jumelles sur des endroits où il n’y avait pas de Kat-tun. J’ai fini par comprendre qu’elle était là pour les Kiss-my-ft, et que le reste elle s’en fichait. Elle s’est même assise pendant le solo de Koki, et a pleuré sur Fire beat.

Parmi les fans frappées, il y avait aussi celle qui est restée avec le regard dans le vide pendant presque tout le concert, mais s’est mise à hurler le nom d’un des Janiizu juniors quand il s’est approché. C’était affreux, elle avait une voix suraigue.

Les Japonaises m'impressionnent, je ne comprends pas comment elles arrivent à crier autant. Chanter ça ne me pose pas de problème, mais hurler à chaque déhanché ou passage de lèvres sur la langue… Elles crient dès qu’un Kat-tun ou Kiss-my-ft se rapproche, pour attirer son attention, sans se rendre compte que de toute manière où qu’ils aillent dans le stade tout le monde crie, et qu’en plus ils ont leurs écouteurs pour le retour son.
Un truc qui les fait crier aussi, c’est dès que deux Janiizu se rapproche, chantent dans le même micro ou se regardent… même quand c’est Nakamaru et Miyata Patata.
Par contre, au moment où il aurait fallu crier pour obtenir le rappel, elles s’asseyaient en attendant que ça arrive…

Kamenashou était en forme, et est aussi beau en vrai qu’en DVD ! Il a pris des épaules, il serait plus crédible maintenant dans 1 pound no fukuin. Pendant que Koki se préparait pour sa chanson, il nous a fait un solo de batterie torse nu, à la Yoshiki, mais il n’a pas détruit le matériel.

Jin étant parti, c’est Koki qui se colle aux solos osés. Koki était coiffé bizarrement, ses cheveux ont poussé et il avait presque des mèches à la MatsuJun. Mais il est beau quand même. Il nous a fait Make u wet 2 en chemise et pantalon blancs (je suis sûre qu’il a récupéré celui que Yamapi utilisait pour Mola), en bougeant façon Make u wet première du nom. C’était pas hyper subtil, d’autant plus qu’au cas où on aurait pas compris le sujet de la chanson, il a fait l’ensemble avec une sucette dans la bouche. Comme il se doit, il a fini torse nu.

Pour refroidir l’atmosphère après le solo de Koki, Taguchi est arrivé avec ses danseurs en marinière. Heureusement qu’après, Koki est réapparu, en kimono à moitié enfilé, avec son taiko. Ca faisait un peu copie du DVD précédent, mais Koki au taiko, ils peuvent le mettre à tous les concerts je ne m’en lasserai pas… Ils nous ont fait un petit interlude japonisant, avec taiko, ombrelles, masques de no, si bien que j’ai cru que Kamenashi allait nous refaire 1582. Mais non, c’est Ueda qui est apparu à l’écran, en kimono lui aussi, accroché au plafond, en train de dérouler un tissu doré. Ils auraient pu le laisser accroché jusqu’à la fin du concert, on n’aurait pas vu la différence. Kamenashou a survolé la foule sur un grand éventail. Cette partie doit avoir été pensée en prévision du World Tour en Asie, qui aura lieu dans les semaines qui viennent.

Au moment du talk (qui a duré une bonne demi-heure et a servi d’entracte), les Hey Say ! Jump sont arrivés, ils ont tellement grandi que je ne les avais pas reconnus ! Ils ont parlé de la croissance des Hey Say, des dramas auxquels les Kat-tun ont ou vont participer (Koki se demande pourquoi il est le seul à jouer des rôles de méchant), du nez de Nakamaru. Pendant ce temps, Taguchi n’a pas arrêté de boire à sa gourde, et vu l’énergie avec laquelle il bougeait pendant les chansons il ne devait pas tourner à l’eau minérale.

Ueda a recyclé les danseuses du dernier solo de Jin pour sa chanson Marie Antoinette. Nakamaru nous a fait un meddley de ses solos, comme je ne connaissais que key of life j’en ai profité pour me reposer un peu les cordes vocales. Il a fait du beat box aussi, et là j’ai dû me retenir pour ne pas éclater de rire. A ce propos, Maru et Koki ont chanté One on One, je sais c'est du rap mais c'était bien quand même.

Kamenashi nous a fait son solo du dernier album. En plein milieu, un Kiss-my-ft déguisé avec une cape de Zorro est arrivé. J’ai fini par comprendre qu’il jouait le rôle d’un vampire, qui mordait Kamenashou. Du coup ils ont fait toute une mise en scène avec des vampires pendant la deuxième partie du solo. Et après le solo, Kame le vampire a fini chez le dentiste Nakamaru… les Kt se prennent pour les Kanjani8 !

Le concert s’est terminé sur la ballade du dernier album, Farewell.


Le rappel était pour le moins original, puisqu’ils sont revenus sur des chevaux pour nous refaire No More Pain. Les pugnas avaient ressorti les drapeaux, on se serait crus dans les Tudors ! Je ne sais pas d’où venaient les chevaux, mais ils étaient très calmes malgré le vacarme.

Je suis partie au milieu du deuxième rappel, pour éviter la foule et ne pas risquer d’arriver en retard pour prendre mon bus. Bien m’en a pris puisque les restaurants de la gare de Tokyo fermaient à 22 heures, j’ai juste eu le temps de manger un bol de ramen. Et aussi parce que là sortie était tout près du chemin sur lequel courent les artistes, et qu’au moment où j’attendais l’autorisation de passer, Kamenashou est arrivé, c’était pendant Going. Kamenashou à 3 mètres, comme fin de concert c’est plutôt sympa. J’ai quand même réussi à prendre le métro dans le bon sens, mais eu du mal à m’endormir dans le bus de nuit, j’avais des images plein les yeux (et les oreilles un peu douloureuses) !

Depuis, retour à la réalité. Je suis rentrée à Osaka ce matin, et demain je reprends le boulot, c’est ma dernière semaine.

mercredi 21 juillet 2010

Week-end à Shimane (1)

Ce mercredi ne fut pas une journée des plus reposante. Tout a commencé dès 6h30 ce matin, avec un tremblement de terre de magnitude 4 dont l'épicentre était dans la préfecture de Nara. A Kashiwara, d'après la carte il était d'intensité 3, assez fort pour faire trembler les fenêtres. C'est la première fois que j'arrive à identifier un tremblement de terre.

Ensuite je suis arrivée en retard au boulot à cause de problèmes de train : accident de personne, puis malaise dans le train devant le mien, d'où 25 minutes de retard au moment de prendre le train pour Kyoto. Au retour, nouvel accident de personne, et quinze bonnes minutes à attendre sur un quai bondé.

En prenant le train tous les jours on se rend compte qu'il y a pas mal de problèmes sur les lignes JR. Sauf qu'ici c'est en majorité à cause d'accidents corporels, et non de vols de caténaires comme sur le RER.



Le week-end dernier j'ai pu prendre avoir trois jours de repos et partir avec Masa pour la préfecture de Shimane, du côté de la Mer du Japon, au nord d'Hiroshima.
Nous avons d'abord pris le Shinkansen jusqu'à Okayama, puis le train rapide Yakumo, qui traversait des zones assez agricoles.

Le Mont Daisen dans les nuages.

La ville de Matsue, où nous avons passé le premier jour, est située au bord d'un lac, le Shinji-ko. Elle est connue pour ses confiseries et aussi pour son château, qui n'a pas été rebâti et est toujours en bois.


Nous avons pris de petits bâteaux qui parcourent les douves du château. Ces bateaux y naviguent depuis 400 ans, même si maintenant ils sont équipés de moteurs. A certains endroits les ponts étaient tellement bas qu'il fallait abaisser le toit pour passer.



(suite du récit dans les jours qui viennent)

lundi 12 juillet 2010

14 juillet à l'Institut

Hier on fêtait le 14 juillet, en avance, à l'Institut. Samedi a donc été une journée bien chargée, j'ai aidé à la décoration du bâtiment (on a fait passer de longs tissus bleus et rouges de la fenêtre du premier étage jusqu'au garage à vélos, il faut que j'en prenne quelques photos).

Hier donc, jour J, nous avons eu un vrai temps de saison des pluies, du coup l'affluence a été un peu moins importante que prévue (ce qui rendait plus élevée la probabilité de gagner un lot à la tombola).


Au programme il y avait donc : des stands de cuisine et boissons représentant différentes régions de France; un trio de musiciens qui a joué des airs populaires français; une tombola avec comme premier prix un aller-retour Osaka-Paris sur Air France (il y avait aussi plein d'autres produits français, du parfum, du maquillage... Masa a gagné 2 entrées au Kyoto Cinéma, qui passe des films français), des saynètes puis une soirée animée par Tokyo décadance, un groupe qui fait du cosplay, DJ, et a un excellent chanteur. La salle de conférence s'est transformée en boîte de nuit, ça changeait de l'ambiance habituelle (je n'aurais jamais cru entendre Just Communication de Two Mix à l'Institut !).



Je n'ai pas vu grand chose de la tombola ni des spectacles, ni eu le temps de prendre des photos, j'ai été occupée tout l'après-midi par le boulot, d'abord pour préparer les flyers à distribuer aux arrivants, puis la plupart du temps à la caisse à l'entrée.

Certains stands ont laissé des produits qu'ils ne pouvaient pas rapporter, du coup j'ai récupéré une bouteille de vinaigre de cidre et de la moutarde à l'ancienne Maille. Quel butin !



jeudi 8 juillet 2010

Week-end à Shizuoka (2)

Le lundi, nous sommes d'abord passées au "Mishima Taisha", un sanctuaire shinto assez important puisqu'il n'existe que trois lieux appelés "taisha" (ça s'écrit grand sanctuaire, je n'ai pas encore saisi quel en est le rôle exact).

Si on arrive à faire le trajet autour du cercle indiqué sur la pancarte à gauche, tout en récitant les prières indiquées sur la pancarte en haut, je crois que ça porte bonheur.

Ensuite, nous sommes allées du côté de la ville qui s'appelle Fuji, à une bonne heure et demie de route, voir des chutes d'eau. Les chutes d'eau étaient impressionnantes, mais le côté beaucoup trop touristique de l'endroit (il y a avait des boutiques de souvenirs vendant tout et n'importe quoi) gâchait le paysage.


Découverte originale, les uguisu dango vendus dans une petite boutique derrière la mairie de Fuji. La pâte est à base de petits pois ! J'ai aussi acheté des dango à base de riz complet, ça change, c'est plus goûteux que le riz blanc.


Comme vous pouvez l'apercevoir sur la photo, je suis rentrée en Shinkansen (l'équivalent du TGV), et non en bus. Il faut dire que la fin de la journée de lundi fut riche en péripéties !

Je devais prendre un car JR pour Osaka au niveau de l'autoroute qui passe à Shizuoka. J'ai donc pris un bus de ville depuis la gare de Shizuoka, afin d'aller jusqu'à l'arrêt de mon car. Sauf que pour une obscure raison (que je suppose être l'existence de noms d'arrêts de bus différents selon les compagnies) le bus ne s'est pas arrêté là où je devais descendre, et il s'est engagé sur l'autoroute. Juste au moment de passer le péage j'ai demandé au chauffeur ce qui se passait, mais il m'a dit qu'il ne s'arrêtait pas à l'endroit dont je lui parlais, et nous voilà partis sur l'autoroute, en route vers le sud ! Finalement au bout d'une dizaine de minutes j'ai pu descendre, et, en suivant les conseils du chauffeur, passer sous l'autoroute pour aller attendre le bus qui passait dans l'autre sens à l'arrêt d'en face. Je vous laisse imaginer le côté peu accueillant d'un arrêt de bus sur le bord d'une 4 voies...

Enfin le bus est arrivé, et je suis partie dans l'autre sens. En arrivant à peu près à l'endroit où j'aurais dû prendre le car, j'ai vu un car JR qui était arrêté et avait l'air d'attendre. Etant donné l'horaire, c'était encore possible que ce soit le mien. J'ai donc demandé au chauffeur de me laisser descendre, et piqué un sprint jusqu'au car... qui attendait bien quelqu'un, mais ce n'était pas moi puisque c'était le car pour Nagoya !!

J'ai donc encore attendu un bus pour revenir à la gare de Shizuoka. A ce stade, j'étais tellement épuisée que j'avais déjà décidé de rentrer en shinkansen, même si ça devait me coûter 10000 yens. Mais j'ai eu beaucoup de chance, puisqu'une des deux Japonaises avec qui j'avais passé la journée a retrouvé, je ne sais par quel miracle, un ticket de shinkansen non utilisé de son boulot dans son portefeuille, et me l'a donné... j'ai donc pu finalement rentrer à Osaka .

Mais comme ce n'était vraiment pas mon jour de chance, une fois arrivée à Kashiwara je me suis fait gronder par une mamie à vélo qui m'a reproché de traverser de travers là où personne ne traverse tout droit; et une fois au supermarché, je suis tombée sur la dame collante qui, le mois dernier, m'avait tenu le crachoir en anglais pendant 20 minutes dans le train, en me montrant les photos de ses petits enfants et du mariage de sa soeur, et en voulant me faire lire le Corbeau et le renard tout fort dans un wagon bondé... "do you remember me?" qu'elle m'a demandé... comme si je risquais de l'oublier !!

Bref, j'ai vu quelques beaux paysages, mais ce fut un week-end épuisant ! Celui de cette semaine risque de n'être guère plus reposant puisque nous fêtons le 14 juillet dimanche à l'Institut.

Week-end à Shizuoka (1)

Samedi soir j'ai pris le bus de nuit jusqu'à Shizuoka, pour passer le week-end avec une Japonaise qui avait logé quelques jours chez nous (au Mans) lors d'un voyage en septembre dernier.

Je connaissais déjà la préfecture de Shizuoka pour avoir passé quelques jours à Atami l'an dernier. Cette fois, j'ai eu l'occasion d'en découvrir la partie ouest, et en particulier, le dimanche, la côte de la péninsule d'Izu.


Je serais bien restée un peu plus longtemps, pour faire une balade le long de la côte, mais les deux Japonaises avec qui j'étais étaient prêtes à repartir pour 45 bonnes minutes de voiture sur des routes en lacets, comme si nous n'avions pas déjà roulé pendant une heure et demie pour atteindre ce superbe paysage.


A Eda, petit port de pêcheurs, nous avons dégusté des produits de la mer : sashimi, crabe à pattes longues (qui se pêche au fond des fosses de 300 mètres de profondeur, se vend très cher pourtant n'est pas très intéressant gustativement).



De retour à Mishima, nous sommes allées une professeur de français, qui habite avec son mari et leurs chats dans un logement pour moines bouddhistes retraités, à l'orée de la forêt dans les hauteurs de Mishima. Près de chez elle il y avait un temple qui a beaucoup de charme, avec une architecture beaucoup plus simple que ceux qu'on voit d'habitude. Il date du 14° siècle.


La saison ne se prête guère à l'observation du Mont Fuji, voici tout ce que j'ai pu en apercevoir :


Quand je suis arrivée chez l'amie qui m'hébergeais, je me suis retrouvée avec le moral dans les chaussettes, car l'un de ses deux chiens (des shiba-ken, l'une des races les plus communes au Japon), était dans une cage avec une bouteille à hamster pour boire, il n'a pas le droit de se promener dans la maison. C'est la deuxième fois que je rencontre une Japonaise avec un chien en cage (pour le chien de la première fois, rassurez-vous il peut désormais se promener à sa guise dans l'appartement), ce qui me fait vraiment m'interroger sur le contenu des livres japonais à destination des futurs maîtres, ainsi que sur les conditions de vie de tous ces chiens que l'on croise dans la rue, et dont certains se retrouvent peut-être parqués dans des espaces encore plus petits que les appartements, qui ne sont pourtant déjà pas très grands.

Shiba-ken (photo trouvée sur Internet)

mercredi 30 juin 2010

Yata-dera, le temple aux hortensias

Lundi dernier, j'ai profité du beau temps imprévu (comme c'est la saison des pluies la météo prévoit de la pluie ou un temps couvert tout le temps - prise de risque minimum-, mais en fait il y a quelques belles journées) pour aller prendre l'air. Je serais bien allée au Fushimi Inari, à Kyoto, mais l'idée de refaire le trajet que je fais tous les jours pour aller au boulot m'en a dissuadée... finalement je suis allée à Kooriyama, dans la préfecture de Nara, c'est beaucoup plus près depuis Kashiwara.


Après une bonne heure de marche sous un soleil de plomb (j'avais légèrement sous-estimé la distance entre la gare et le temple) dont une partie du trajet au milieu des rizières, je suis arrivée à Yata-dera. Il faisait tellement chaud que pour une fois, j'ai apprécié la présence des distributeurs automatiques de boissons fraiches plantés tous les 150 m sur le bord des routes.

Yata-dera, c'est un temple bouddhiste situé à flanc de colline, en contrebas d'une forêt, Il est surnommé "le temple aux hortensias". Au Japon, les hortensias fleurissent en juin, j'y suis allée pile dans la bonne saison, et je n'ai pas regretté le trajet...


La zone à droite de l'allée qui mène au temple présentait les différentes variétés d'hortensias, dont certaines que je voyais pour la première fois.


La partie gauche était un jardin assez grand, dans lequel des sentiers cheminaient au milieu des massifs d'hortensias. C'était plutôt impressionnant d'en voir autant en même temps.


Le lieu ne doit pas être très fréquenté par les touristes étrangers, puisque le marchand de mochi puis le chauffeur de bus sont venus discuter avec moi. Quand j'ai dit que je suis française, j'ai eu deux fois droit à "Pour la Coupe du monde, c'était dommage..." !! J'en déduis qu'il y a quand même pas mal d'amateurs de foot ici, même si c'est le base-ball le sport le plus populaire.



Avec toutes ces fleurs, ils devraient installer des ruches...

Ce week-end je vais à Shizuoka, j'espère pouvoir vous rapporter des posts intéressants (en semaine c'est difficile, mon stage se passe bien mais me prend beaucoup de temps - c'est surtout à cause des trajets d'ailleurs... heureusement, j'ai découvert l'auteur de romans policiers Matsumoto Seichô, je dévore ses bouquins dans le train ça passe plus vite).


PS : J'ai failli oublier une info capitale ... j'ai reçu ma place pour le concert des Kt-tun !! J'ai encore eu de la chance (à croire qu'ils s'appliquent à mettre les étrangères dans les premiers rangs), je suis encore placée près de la scène et tout près du passage des gros chariots qui font le tour du stade ! (bloc A 2, le plan est ici) .