vendredi 8 mai 2009

sukiyanen, Osaka ?

Ca y est, je suis rentrée d’Osaka, où j’ai passé la golden week. Demain, ça fera pile 8 mois que je suis ici (déjà…).

J’avais oublié de raconter qu’il y a un peu plus de 10 jours, je suis allée au marché de produits français organisé par un grand magasin de Shinjuku. Avec Yumiko, on est allées s’y balader, et on a été (comme d’habitude) étonnée par les prix mirobolants. Le saucisson se vendait déjà tranché et par 50 grammes dans un emballage digne d’un bouquet de fleur, le gâteau basque approchait les 40 euros…Je me suis donc contentée de tester les produits en dégustation (mais j’ai eu récemment l’occasion de déguster du Comté et d’autres fromages -que Sarah et Audrey ont obtenu de membres de leur famille venus leur rendre visite -, ça faisait vraiment longtemps !).




Cette semaine donc, c'était la première fois que j’allais à Osaka (si on omet les 4 heures que j’y ai passé à attendre un bus de nuit au retour d’Hiroshima). Et bien, ça ne vaut pas vraiment le détour. C’est même plutôt moche, très bruyant et affairé comme le quartier de Shinjuku à Tokyo. Et à Osaka, le principe de route périphérique a l ‘air inconnu. Si bien que des 6 voies arrivent jusque dans le centre ville. Et comme il n’y a pas beaucoup de place, les routes et voies de chemin de fer sont empilées…


Il y a beaucoup de grands magasins autour des gares principales, comme à Tokyo, et une vraie ville souterraine sous les gares d'Umeda et JR Osaka.





Les deux tours du Skybuilding.


De toute manière, Osaka n’est pas réputée pour son architecture, mais plutôt pour sa gastronomie. A l’époque où les bateaux étrangers débarquaient à Kobe, c’est à Osaka qu’étaient traitées de nombreuses marchandises plus ou moins exotiques, avant de partir pour Tokyo. C’est pourquoi Osaka a été surnommée « la cuisine du Japon ». J’ai goûté à l’okonomiyaki façon Osaka (avec de la pomme de terre dedans), le tako-yaki (avec du poulpe), l’ika-yaki (avec de la sèche), etc., etc. Tout ça se ressemble un peu, à base de pâte proche de la pâte à crêpe, et arrosé d’une sauce au soja sucrée.

Ika-yaki.


Dans un des hôtels où j'ai logé, j'ai pu vérifier que ce qui est souvent écrit dans les manuels de japonais est vrai ...


... il n'y a pas d'étage 4 !!! C'est parce que 4 se prononce "shi", ce qui est aussi la prononciation de l'idéogramme signifiant "mort". Parfois il n'y a pas le 9 non plus, puisque 9 se prononce "ku", qui signifie aussi "souffrir". C'est spécifique aux hôtels, dans les autres bâtiments il y a tous les étages (mais, à la différence de chez nous, le rez-de-chaussée est numéroté 1).


(à suivre).

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