mercredi 17 juin 2009

Osaka

Me revoilà, encore une fois de retour d’Osaka, et désormais pro des bus de nuit. Celui qui j’ai pris jeudi soir s’est trouvé bloqué dans un bouchon du à un carambolage, on est restés deux heures à attendre (et arrivés deux heures en retard), ça commençait à faire long.

Beau temps à Osaka, il paraît que c’est la saison des pluies, mais pour l’instant je ne m’en rends pas beaucoup compte. Il fait chaud quand même, c’est l’occasion de tester les desserts d’été, comme l’an-mitsu, vendu en kit dans les supermarchés. Des cubes de kanten (agar-agar), quelques minuscules bouts de fruit, une sauce au sucre noir et aux haricots rouges. Ca se mange frais, et j’aime bien, surtout la consistance des cubes d’agar-agar.



Lundi soir, on est allés faire à tour à Shinsekai (nouveau monde), quartier populaire, un des plus pauvres d’Osaka paraît-il (dixit Wikipedia), et connu pour ses restaurants.

Le quartier est dominé par la tour Tsutenkaku (« Tour qui mène au Ciel »), 103 mètres, connue pour être la tour la plus laide de tout le Japon. Hitachi la sponsorise et y fait sa pub (« Sécurité et confiance avec le groupe Hitachi »).


Dans les ruelles, il y a plein de boutiques, quelques unes de fugu, le fameux poisson au venin mortel, que seuls des chefs diplômés sont autorisés à préparer dans les restaurants, et tous les autres de kushi-katsu.


Il y a aussi des statues bizarres d’un personnage nommé Billiken, importé des Etats-Unis au début du siècle, et élevé ici au rang de dieu de la chance.



On est donc allés manger des kushi-katsu, brochettes de viande, de légumes, frites, ça s’achète à la pièce et se trempe dans une sauce noire non identifiée, un peu sucré et, forcément, au soja.

Crevette, poulet, boeuf, fromage, potimarron.

Sèche, pomme de terre, renkon (racine de lotus), et mochi (riz gluant).

C'était vraiment sympa, le restaurant était grand et tout simple, sol en béton fissuré... toutes les serveuses avaient des looks de gyaru (cheveux décolorés, piercing). Un des desserts était de la "Crème de brulé" (Kuremu du bruréé).



Quelques takoyaki pour la route, Osaka oblige. On a acheté ceux-là dans une petite boutique à Yao (près de chez Masa), ils se mangent sans sauce ni mayonnaise, mais comme l'interieur est à peine cuit, c'est fondant et délicieux !


C'était encore un billet exclusivement gastronomique... c'est ça où je vous raconte mes révisions de grammaire (J-18 avant le test, ça y est j'ai ma convocation !). Ce week-end je vais dans les montagnes, j'espère qu'il fera beau que je pourrai vous rapporter de belles photos.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonsoir Cecile
Tout d'abord j'ai trouvé ton blog vraiment intéressant et je t'envie pour ce séjour passé à Tokyo.
Je ne connais le Japon qu'en tant que touriste mais y vivre quotidiennement ca doit être autre chose.
Sinon t'es-tu bien adaptée ? Comment se passent les cours à Waseda et ton niveau de langue a bien progressé ? Ton séjour a eu lieu dans le cadre de ton cursus universitaire ?
En lisant tes articles, de nombreux lieux visités me sont revenus en mémoire et j'ai appris de nombreuses anecdotes sympathiques.
Bonne continuation

Cécile a dit…

Bonjour,

Merci beaucoup pour votre commentaire.

Mon séjour se passe dans le cadre d'un échange universitaire, mon école en France et Waseda ont signé un accord, ce qui me permet de faire une année à Waseda sans payer les frais de scolarité (qui sont extrêmement élevés).

Je me suis adaptée assez facilement en fait, ce que j'ai trouvé en arrivant n'était pas très différent de ce à quoi je m'attendais (cela n'empêche pas que, même après presque un an, beaucoup de choses me surprennent encore). Au début, mon niveau de langue étant assez limité, c'était un peu difficile, en particulier quand il fallait contacter la banque par téléphone, ou acheter un téléphone portable. Heureusement que la fac aide beaucoup les étudiants fraichement arrivés.

Maintenant ça va, mon niveau de langue s'est bien amélioré, je n'ai pas de problème pour la vie quotidienne. Les cours à Waseda sont pas mal, certains sont généraux, d'autres centrés sur l'expression écrite, orale, l'écoute, la lecture. Bien sûr, l'intérêt du cours dépend beaucoup du prof. La seule chose que je trouve dommage, c'est que les étudiants étrangers du programme de japonais intensif soient cantonnés dans un seul bâtiment, où les étudiants japonais n'ont pas cours. Ca limite les possibilités de contact avec les étudiants locaux.

Bonne continuation,

Cécile