mercredi 7 janvier 2009

Musée Edo-Tokyo

Rectificatif, la reprise des cours n'était pas aujourd'hui, mais demain.
J'ai eu un gros doute en chemin, puisque le trottoir n'était pas plein de filles en minijupes et bottes, ni de garçons avec des sacs à main de fille... bref, pas d'étudiants à l'horizon. Doute confirmé en arrivant aux abords de la fac... dans un sens ça tombe bien, puisque je n'avais pas réussi à me réveiller pour le premier cours de la matinée. Les cours que je sèche sont des cours qui n'ont pas lieu ! J'en ai profité pour bien avancer mes devoirs de fin de semestre.

Dimanche dernier, je suis allée au musée d'Edo-Tokyo (Edo, c'est l'ancien nom de Tokyo), avec Wataru, avec qui je corresponds de temps en temps plusieurs années parce qu'on s'intéresse à la même chanteuse, mais que je voyais pour la première fois. Ce musée traite de la vie à Edo, pendant la période du même nom (1616-1867, époque où les Tokugawa avaient réussi à unifier le Japon et à y instaurer la paix).


(La décoration de Nouvel An du hall d'entrée,
qui rassemble plein d'objets,
comme les daruma, les flèches protectrices, ...)

L'exposition temporaire portait sur les moyens de transports, il y avait essentiellement des chaises à porteurs. Si j'ai bien compris, les Tokugawa, au pouvoir (il y avait quand même un empereur mais il avait un rôle limité), obligeaient les gouverneurs de région (Daimyo) à faire tous les ans le voyage de leur région jusqu'à Edo (ce qui coûtait une fortune et les affaiblissait), d'où l'usage de luxueuses chaises à porteurs. Celles des femmes étaient particulièrement décorées. Mais le plus étonnant, c'était de voir que l'intérieur était vraiment minuscule. Comment faisaient-elles pour rentrer dans de telles boites ?



Dans l'expo permanente, il y avait des maquettes représentant la ville, des boutiques de l'époque, et des infos sur la vie quotidienne, les commerces, etc.


Il y avait aussi des objets plus récents...



Les photos étaient presque partout interdites, donc je n'ai pas grand chose à vous proposer.

Le plat de ce jour là : soupe de haricots rouges sucrés, avec dedans du mochi, et un marron. Le tout servi avec un peu de thé, et, association étonnante, du concombre vinaigré coloré en rose...




PS : Manon, il faudra regarder le Cartoon d'aujourd'hui, Kame, Tanaka, Junno et Ueda font du cheval, pendant que Jin et Maru sont au ramassage du fumier... le cheval se barre quand Maru veut lui mettre un filet, et après ils le font monter à cru... ils essaient vraiment de le tuer, le pauvre.


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Coucou !

En effet il a neigé en début de semaine, et de la fenêtre du bureau il reste encore un peu de neige aujourd'hui à Neuilly ! C'était drôle et beau !!!

Pour la première fois j'ai tenté la frangipane maison, avec la recette du livre de cuisine pro car je me souviens que tu m'avais dut que c'était la meilleure. J'ai eu les 2 derniers rouleux de pâte feuilletée chez Picard (ce n'était pas les soldes mais tout comme pour obtenir de la pâte feuilletée à l'Epiphanie !) et je me suis lancée. Ma galette avait fière allure, comme la tienne d'ailleurs (et tu as en plus le mérite d'avoir fait la pâte maison dans des conditions extrêmes, donc je te tire mon chapeau !!). D'ailleurs, pour t dire comme il fait froid, même à Nantes, j'avais posé ma galette sur le rebord de la fenêtre à Nantes le 4/01 avec le bol de dorure à l'oeuf. Le temps d'une messe, et ma dorure était toute congelée (je craignais plutôt que les chats la trouvent !). Il fait entre -8 et -7° le matin à Paris, et 35° dans mon bureau chez Deloitte... No comment.

Bisous

Cécile

Anonyme a dit…

oui jai aussi sentie le froid ds paris moi ce matin T_T
maruuu T_T

Cécile a dit…

Salut Cécile,

Merci pour ton commentaire !
J'espère que ça s'est réchauffé un peu en France. Ici, il paraît que c'est le mois de février qui est le plus froid. Pour l'instant, il fait frisquet à Tôkyô, mais pas de neige à l'horizon (par contre il neige en bonnes quantités sur tout le Nord et l'Ouest du Japon).

Je ne sais pas trop ce que sera ma prochaine invention culinaire, pour le moment je me contente de pommes au four, saupoudrées de poudre d'amande et d'un peu de sucre vanillé. C'est tout simple, mais ça fait son effet, et égaie les fins de repas au riz, tofu et soja fermenté qui fait des fils...

Bises,
Cécile