mardi 4 mai 2010

Journée au bord du Pacifique, Arita

Hier, avec Masa, nous sommes allés pour la première fois dans la préfecture de Wakayama, qui englobe toute la péninsule au sud d’Osaka. A partir de Wakayama, nous avons pris un petit train qui passait dans des tunnels sous les montagnes, et longeait parfois la mer.


Nous sommes descendus à Arita, petite ville visiblement peu touristique (il n’y avait aucune boutique de souvenirs et pas grand monde à se promener à par nous). Comme nous sommes en pleine golden week, presque tous les commerces étaient fermés, si bien que nous avons dû abandonner l’idée de manger au restaurant. Nous nous sommes rabattus sur des sushis du supermarché, plus gros et bien meilleurs que ceux qu’on trouve à Osaka.


Après avoir déjeuné sur la rive de la rivière Arita, nous avons longé la côte, en passant devant le port de pêche, jusqu’à une plage.


Mis à part le dispositif anti-tsunami, la plage n’avait pas l’air mal de loin. Mais en s’approchant, on s’est rendu compte qu’elle était couverte de déchets. Il y en avait aussi dans les rochers, et sur les flancs de la montagne. Il paraît que beaucoup de plages japonaises sont dans cet état.


Nous avons ensuite emprunté un sentier entre les maisons, puis dans la forêt, jusqu’à la crête de la montagne. D’en haut, la vue sur l’autre versant, la côte sauvage, était magnifique. Nous avons exploré le sentier de randonnée, jusqu’à un autre promontoire.


Nous sommes redescendus de la montagne par l’autre flanc, dans la direction de l’arrêt de bus, et sommes arrivés dans un petit village de pêcheurs, coincé entre mer et montagne. Les rues sont tellement raides et étroites que les voitures n’y circulent pas. Les habitants se déplacent en mobylettes. Il n’y avait personne dans les rues. L’hôtel local, vu d’en bas, avait l’air abandonné à la végétation.


Après avoir fait le tour du village, nous avons finalement trouvé l’arrêt de bus… qui nous indiquait que le dernier bus de la journée était déjà passé depuis une demi-heure (il n’était pourtant que 17h !). Nous sommes donc rentrés à pied jusqu’à Arita, par une route de montagne. Les flancs de la montagne avaient des allures de décharge. Les chats ont l’air de bien s’y trouvé, nous en avons vu un roupillant sur un vieux coussin coincé en équilibre dans les branches d’un arbre.

Coucher de soleil sur l'estuaire.

C'était une très bonne journée au grand air, et je suis assez contente d'avoir pu, en pleine golden week-end, aller en bord de mer sans croiser une foule de touristes.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bizarre ces plages dégueus dans un tel pays ! T'as un créneau pour y importer notre label "pavillon bleu"...

A Bourges c'est 20H10 le dernier train pour Paris, je trouvais déjà ça tôt... Mais cette aventure a dû te rappeler des souvenirs de Letterfrack !!

Profitez bien de cette Golden week (super concept) !

Bisous

Cécile

Cécile a dit…

L'image des Japonais très propres n'est pas complètement vraie. Aujourd'hui au matsuri, il y avait encore plein de déchets par terre. Ils sont forts pour les trottoirs sans crottes de chien et le métro sans tags. Mais la tendance à tout suremballer (si tu achètes un paquet de biscuits ils sont emballés en sachet individuel, etc) produit beaucoup de déchets.

Effectivement sur le chemin du retour Masa a eu droit au récit de nos aventures à Letterfrack. L'eau avait l'air moins froide ici, mais il y avait trop de trucs qui flottaient pour avoir envie de se baigner.

Le prochain post parlera de chevaux, je te le dédicace d'avance !

Bon courage pour ton client aux comptes bizarres.
La Golden week est terminée, demain je retourne à mes cartes en plastique.

Cécile

Anonyme a dit…

Ah bah vivement le prochain post alors !!