dimanche 2 mai 2010

Mont Takao (celui d'Osaka)

Aujourd'hui, je suis allée me promener du côté du Mont Takao, la montagne la plus haute de Kashiwara. Le dernier bulletin municipal mentionnait l'existence de ce chemin, j'ai donc décidé d'aller voir à quoi ressemblaient les hauteurs d'Osaka, en inaugurant mon beau chapeau acheté hier (il ne me manque plus que les gants anti-coups de soleil et je serai équipée comme une Japonaise).

Le chemin était plus raide que je pensais, et à certains endroits tellement escarpé que des cordes à noeuds étaient installées pour s'aider à monter. Je n'ai croisé presque personne : 5 promeneurs et un gros matou gris genre chartreux. Il y avait pas mal d'insectes par contre, et des lézards qui s'enfuyaient dans le fossé. J'ai vu des fourmis volantes de taille honorable mais quand on connait le gabarit des cafards et cigales locaux, ce n'est pas étonnant.


En haut du Mont Takao, le panorama sur Osaka était impressionnant. On pouvait voir les gratte-ciel du centre, et même les reflets de la mer dans la baie.


Je n'ai pas réussi à trouver le petit sanctuaire situé en haut du Mont Takao. En redescendant, je suis passée devant l'entrée d'un kofun, un tumulus comme il y en a beaucoup dans la région. Il y en a plusieurs rien que sur le mont Takao.

Le temple du bas de la montagne, donc même Masa n'arrive pas à lire le nom.



Pour finir ce message, séquence gastronomie. Dans l'article sur les cascades d'Akame, j'ai oublié de parler de deux autres spécialités.

D'abord, des bonbons, coques de sucre fourrées à la pâte de sésame noir. J'aurais dû en acheter plus, il ne va bientôt plus en avoir. C'est une spécialité qui existe soit disant depuis l'époque Meiji. L'emballage insiste sur le fait que le sésame contient plein de calcium, ça me donne bonne conscience quand j'en mange plusieurs à la suite !


Puis l'hekoki-manjuu. Comme pour les tai-yaki, c'est cuit dans un espèce de moule proche du moule à gaufres en fonte, mais en forme de ninja cette fois. On met de la pâte dans chacune des deux parties du moule, la garniture (ici, haricots rouges) et on referme, en faisant cuire des deux côtés. La spécificité des hekoki-manjuu par rapport aux tai-yaki, c'est que la pâte n'est pas faite à base d'un mélange farine-oeufs-lait, mais avec de la patate douce et de la crème. Après la rando, c'était un vrai délice. Je note l'idée, car il y a de grandes chances que je m'achète un gaufrier à tai-yaki en fonte avant la fin de mon séjour (en plus de la poële à tako-yaki bien sûr).




Enfin, info glaces. Häagen-Dazs sort au Japon deux nouveaux sorbets. Un à la framboise, et l'autre à la "la france". Celui à la framboise s'appelle vraiment "framboise", et pas "rasberry", ça doit faire plus chic. Et "La France" , c'est le nom que les Japonais s'acharnent à donner aux poires, fruit importé de chez nous. Ici il n'y a pas de poires mais des nashi, un fruit marron très dur, en forme de pomme mais avec un goût plus proche de celui de la poire.


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