jeudi 8 juillet 2010

Week-end à Shizuoka (1)

Samedi soir j'ai pris le bus de nuit jusqu'à Shizuoka, pour passer le week-end avec une Japonaise qui avait logé quelques jours chez nous (au Mans) lors d'un voyage en septembre dernier.

Je connaissais déjà la préfecture de Shizuoka pour avoir passé quelques jours à Atami l'an dernier. Cette fois, j'ai eu l'occasion d'en découvrir la partie ouest, et en particulier, le dimanche, la côte de la péninsule d'Izu.


Je serais bien restée un peu plus longtemps, pour faire une balade le long de la côte, mais les deux Japonaises avec qui j'étais étaient prêtes à repartir pour 45 bonnes minutes de voiture sur des routes en lacets, comme si nous n'avions pas déjà roulé pendant une heure et demie pour atteindre ce superbe paysage.


A Eda, petit port de pêcheurs, nous avons dégusté des produits de la mer : sashimi, crabe à pattes longues (qui se pêche au fond des fosses de 300 mètres de profondeur, se vend très cher pourtant n'est pas très intéressant gustativement).



De retour à Mishima, nous sommes allées une professeur de français, qui habite avec son mari et leurs chats dans un logement pour moines bouddhistes retraités, à l'orée de la forêt dans les hauteurs de Mishima. Près de chez elle il y avait un temple qui a beaucoup de charme, avec une architecture beaucoup plus simple que ceux qu'on voit d'habitude. Il date du 14° siècle.


La saison ne se prête guère à l'observation du Mont Fuji, voici tout ce que j'ai pu en apercevoir :


Quand je suis arrivée chez l'amie qui m'hébergeais, je me suis retrouvée avec le moral dans les chaussettes, car l'un de ses deux chiens (des shiba-ken, l'une des races les plus communes au Japon), était dans une cage avec une bouteille à hamster pour boire, il n'a pas le droit de se promener dans la maison. C'est la deuxième fois que je rencontre une Japonaise avec un chien en cage (pour le chien de la première fois, rassurez-vous il peut désormais se promener à sa guise dans l'appartement), ce qui me fait vraiment m'interroger sur le contenu des livres japonais à destination des futurs maîtres, ainsi que sur les conditions de vie de tous ces chiens que l'on croise dans la rue, et dont certains se retrouvent peut-être parqués dans des espaces encore plus petits que les appartements, qui ne sont pourtant déjà pas très grands.

Shiba-ken (photo trouvée sur Internet)

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