dimanche 23 novembre 2008

Mont Takao

Comme prévu, hier je suis allée à la montagne, et j'ai rapporté plein de photos de paysages, ça va vous changer des photos de plats plus ou moins typiques. L'excursion était organisée par Tomomi, une des volontaires du cours d'oral, qui avait aussi invité quelques uns de ses amis japonais. Nous étions une douzaine. Après une heure de train, nous sommes arrivés, vers midi, au pied du Mont Takao, une montagne de 500 mètres d'altitude environ, qui a la particularité d'être un lieu de balade fort apprécié des Tokyoïtes, encore plus à l'automne, quand les feuilles des arbres rougissent. En avril les Japonais vont voir les cerisiers en fleurs (o-hanami), et à l'automne, les feuilles des arbres (ça s'appelle kôyô). Hier il faisait particulièrement beau et en plus ce week-end est un week-end prolongé (demain c'est férié, pour fêter le fait d'avoir un emploi), il y avait un monde fou à se promener, on se serait cru à la gare de Shinjuku.

Il a donc d'abord fallu faire la queue devant un restaurant de soba avant de pouvoir déjeuner. J'ai pris un bol de tororo soba, nouilles de sarrasin avec de l'igname rapé, qui a une consistance assez gluante mais n'est pas mauvais du tout.


Ensuite, on s'est attaqués à l'ascension du Mont Takao, sur 4 km. La pente était raide (je m'en suis rendue compte en redescendant, ça tirait dans les cuisses), mais le chemin façonné (avec des pierres et peut-être du béton), donc ce n'était pas très difficile. Sur la route on a vu des arbres avec des couleurs magnifiques, mais beaucoup étaient encore verts (les arbres sont en retard cette année).


Dans le groupe il y avait un Mexicain, qui m'a donné l'occasion de me rendre compte que je n'arrive plus du tout à parler espagnol. Quand je veux parler espagnol, les mots viennent en japonais...

(à mi-ascension, vue sur Tôkyô... dans le lointain, on voit même les tours de Shinjuku)

Sur la route vers le sommet, il y avait un temple, avec ses bâtiments, ses statues et ses porte-bonheur en tous genres.


(discipline tout japonaise, on circule toujours à gauche)

Arrivés en haut, on a pu profiter du coucher de soleil, et on apercevait même le Mont Fuji dans le lointain. Il faudra que j'aille le voir un jour...



Au sommet, il y avait, forcément, des boutiques vendant des boissons à 300 yens, et encore des articles divinatoires, dont ceux de ce présentoir, qui l'air de mêler le groupe sanguin et l'horoscope, le tout patronné par un sphinx.


Une statue d'apprenti-moine balayeur.


Pour la descente, on a fait la moitié du chemin sur un vrai sentier de montagne, pour le coup il n'y avait presque plus personne, on avait vraiment l'impression d'être en pleine nature, avec les pierres qui glissent et les racines dans lesquelles on se prend les pieds.


Ci dessus, une boutique de souvenirs, qui vendait aussi des
"manjû du Mont Takao", petits pains fourrés à la pâte de haricots rouges et cuits à la vapeur, dont je n'ai pas saisi la spécificité locale, mais c'était bon. Et j'ai aussi rapporté des petits gâteaux fourrés à la châtaigne, et des sembei (ça c'est pour Harumi, je vais chez elle demain).



De retour à Tôkyô, avec Masa on a profité d'être à Shinjuku pour aller se balader dans Kabukichô à la recherche d'un restaurant, et finalement on est allés manger de l'okonomiyaki (espèce de crêpe avec du chou et du porc) et des yaki-soba à la seiche.


Et puisque je suis dans la rubrique gastronomique, j'ai goûté du camembert fabriqué à Hokkaido, et même si la consistance et le goût étaient différents du camembert, ça avait le goût de fromage et c'était bon !

PS : C'était la Sainte Cécile hier, merci beaucoup pour tous les messages que j'ai reçus!

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