Atami

Lundi 2. Sous un grand soleil (enfin!), nous avons quitté Tôkyô pour Atami, où nous sommes arrivés en début d'après-midi, après deux heures de train. A vrai dire, si Atami est une ville assez prisée des Japonais du fait qu'elle est près de Tôkyô et en bord mer, elle attire assez peu les touristes étrangers (ils doivent un peu étonner les habitants...une vieille dame m'a adressé la parole dans le supermarché, me demandant d'où on venait...). Elle n'a pas de sites touristiques particuliers, et est même d'architecture assez laide (plein d'immeubles). L'intérêt d'y loger, c'est que sa localisation est pratique pour rejoindre Hakone, à l'est, ou alors pour aller dans la péninsule d'Izu, au sud. Puis c'est agréable de voir un peu de sable et de plage...

A Atami, des cerisiers du bord de mer étaient déjà en fleurs (mais ceux du parc où a lieu le "festival des pruniers" n'étaient eux pas fleuris du tout, dommage).


Dans ce parc, il y avait une source chaude (vraiment chaude, impossible de laisser tremper sa main dedans)... elles sont très nombreuses dans la région, du fait de la proximité de volcans endormis, et il y a beaucoup de onsen (établissements où l'on se baigne dans l'eau de ces sources chaudes).


Nous logions dans un petit appartement avec une pièce de style japonais, en tatamis (donc on mange assis par terre, d'où des fourmis dans les jambes...). C'était ma première nuit dans un futon, pas très moelleux !


Le yukata (sorte de robe de chambre en coton) était aussi fourni. Dans ce genre d'hôtel, il sert pour se rendre jusqu'aux bains (il y en avait un à l'étage le plus haut mais on ne l'a pas essayé), et aussi pour dormir.