mochitsuki

Début de semaine sans rien de particulier à signaler, mis à part une fréquentation élevée de la bibliothèque, ce qui n'est pas du superflu étant donné le boulot que j'avais à faire. Je commence à comprendre le côté "intensif" du "Intensive Japanese Language Program". Si on veut bien reprendre tout ce qui a été vu en cours, tout le nouveau vocabulaire et tous les nouveaux kanji, ça occupe...

Aujourd'hui, pendant la pause de midi, il y avait une démonstration de fabrication de mochi dans le petit parc de la fac. Le mochi, j'en ai déjà parlé, c'est une espèce de pâte fabriquée à partir de riz gluant. Aujourd'hui, je peux vous décrire le processus en détail.

D'abord, on fait cuire du riz gluant à la vapeur.


Ensuite, on le met dans des baquets en bois. Il s'agit de le pilonner avec des espèces de marteaux en bois, jusqu'à ce que ça forme un ensemble homogène et très collant.

Avant

Après

Pour le pilonnage, il y a tout une technique, souvent les batteurs sont deux, et tapent alternativement, en tournant autour du pot. A certains moment il faut mouiller le riz pour que l'écrasage se passe bien, et le retourner donc ça donne ça.





Et pour cette activité, on a eu droit à la visite de sumos. Bon, c'étaient des bébés sumos, il y en avait même qui n'étaient pas gros. Ils ont tombé le kimono, pour aller faire les démonstrations vêtus d'un espèce de string traditionnel des plus seyants...





Une fois bien écrasé et bien gluant, le riz, devenu mochi, est débarrassé dans un récipient rempli d'eau. Il est séparé en portions, qui sont enrobées de feuille d'algue nori, ou alors de farine de soja (kinako) ou de pâte de haricots rouges sucrée (tsubu-an).


Notre tâche à nous, étudiants étrangers, c'était de déguster ce mochi. Le tout avec des baguettes. C'est bien gluant, donc pas très pratique, et étant donné mon adresse naturelle, j'en ai fait tomber un peu par terre. C'est très bourratif, je n'ai pas eu faim avant 19h!

Il parait que tous les ans au Nouvel an, il y a des accidents, parce que les personnes âgées s'étouffent avec le mochi, trop gluant...

On pouvait aussi s'essayer à l'écrasage du riz si on voulait (ce que je n'ai pas fait), ou prendre des photos avec les sumos.

Pour celles qui voudraient d'autres photos de sumos : j'en ai d'autres, il suffit de demander. Pour celles qui préfèreraient des photos de Ryô-chan pour se remettre du traumatisme visuel, j'en ai plein aussi...