lundi 15 décembre 2008

Asakusa (bis)

Après un vendredi matin donc les trois heures de cours ont été assurées par Tsumaranai-sensei, le prof le plus soporifique de tout Waseda (on vient de cumuler 15 heures de cours avec lui en 15 jours, puisqu'il assure les remplacements des cours de Koyama, j'étais bien contente de voir le week-end arriver. En plus il a fait beau.

Samedi après-midi, sortie à Asakusa, dont j'ai déjà parlé ici, pour trouver un peu d'objets traditionnels. Forcément, un samedi après-midi, c'était plein de Japonais et d’étrangers. J'ai beaucoup regardé les boutiques, ce que je n'avais pas pu faire la dernière fois parce que j'étais avec un groupe. Ca sent vraiment le lieu fait pour les touristes, comme à Akihabara, les vendeurs m'adressaient la parole en anglais, parce que pour un commerçant japonais, tout ce qui a l'air occidental parle forcément anglais. Bon, ils n'ont pas tort, mais c'est plus amusant de répondre en japonais.

Dans les boutiques, il y avait beaucoup de figurines de vaches. En effet, le 1er janvier commence l’année de la vache dans l’astrologie chinoise (c’est mon signe astrologique chinois d’ailleurs, puisqu'il y a 12 signes et que c'est l'année de mes 24 ans), et les Japonais ont pour habitude de mettre dans leur maison une figurine à l’effigie du signe de l’année en cours. 2008, c’était l’année de la souris.


On (j'étais avec Masa) a fait un tour au temple bouddhiste d'Asakusa aussi, les éclairages étaient assez jolis à la tombée du jour (à 16h).


Et une photo de moi en prime.



Le problème d'Asakusa, c'est que c'est tellement touristique que tous les restaurants y sont chers, et pas forcément très bons... ou alors c'est juste qu'on n’a pas eu de chance. On est allés dans un restaurant de type japonais, qui s'est révélé être un bouiboui tenu par un papi qui faisait la cuisine tout seul. Vous n'aurez pas de photos de nourriture aujourd'hui., puisqu'à la vue du poisson grillé qui nous a été servi j'ai presque perdu l'appétit. Heureusement qu'on n'a pas tenté le poisson cru, ça aurait été dangereux. Et en plus le poisson était froid, le riz bien tiède. Seules les nouilles étaient bonnes (en même temps, pour rater des udon il faut le faire exprès).

Pour couronner le tout, les deux autres clients, deux Japonais, avaient commandé des soupes de nouilles et les dégustaient à la japonaise : ils aspirent les nouilles en faisant plein de bruit. Quand on s'est entendu dire depuis toute petite qu'il ne faut pas faire de bruit en mangeant, ça fait bizarre. Certes, ici, faire du bruit en mangeant les nouilles est une manière d'exprimer qu'on apprécie la qualité du plat. Il n'empêche, j'ai encore du mal à m'y habituer. Et je suis incapable de le faire, j'ai peur de me brûler le fond de la gorge avec les nouilles!



Ce week-end, à la télé, entre les rétrospectives des meilleures chansons de l’année et les matchs universitaires de hockey sur gazon, j’ai découvert l’équivalent, niveau ambiance, des Chiffres et des lettres : ce sont les matchs de go. Le go, c’est un jeu de société dont je suis bien incapable de vous expliquer les règles. Ca se pratique à deux, avec des pions noirs et blancs sur un quadrillage, et si j’ai bien compris, le principe c’est d’encercler les pions de l’adversaire pour se les approprier.


A la télé, ça donne donc, au centre, le plateau, à droite et à gauche, les têtes des joueurs en pleine réflexion, et en haut et en bas, un plan sur la réserve de pions de chacun des joueurs et donc la main qui pioche. Le port du costard a l’air obligatoire. Entre les coups, un couple de présentateurs décortique l’action d’une voix monocorde. C’est passionnant à regarder, surtout quand on ne comprend rien. Mais bon, il paraît qu’il y a des fans…

A noter aussi. Vendredi, lors du concours « Je raconte une expérience drôle de ma vie » en cours de japonais général, je suis arrivée à la deuxième place, grâce au récit de l’élevage d’escargots qu’on a fait avec Ayu, et des courses haletantes desdits gastéropodes (peinturlurés pour l'occasion) organisées les samedi après-midi. J’ai donc eu droit à un prix aujourd’hui, à savoir un sachet de gâteaux aux haricots noirs, spécialité de Kyôto.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

PTDRRRRR les courses d'escargots! J'ai connu ca aussi, je les avais peint avec du vernis a ongle...

Je suis allee a Asakusa hier!
C'etait ma premiere fois, c'est vraiment sympa!

Ah et pour dimanche c'est pas grave, avec le temps qu'il a fait j'etais pas du tout motive pour sortir donc ca m'arrangeait lol.
On essayera de se trouver un moment.

Chuuu bonne semaine!

Anonyme a dit…

Bonjour !

Tout d'abord, désolée de ne pas vous avoir contactée pendant mon voyage au Japon... (Nous avons été très encadrés par notre hôte... du coup, pas de temps libre...) Mais je reviens avec mon frère fin janvier...

Ca me fait plaisir de revoir des photo d'Asakusa (qui a été ma seule visite touristique de ma semaine japonaise...) Le temple est vraiment très joli la nuit tombée.

Par contre, pas de chance, on est allé acheter des colliers spéciaux pour nos chiens japonais (un magasin dans la grande enfilade du temple) et ils ne parlaient pas anglais.. (et nous très peu japonais)

J'ai aussi séjourné dans un Ryokan, non loin du temple (très bien !)

En tout cas, bravo pour ce blog !

Anonyme a dit…

Merci !

Vous serez dans quel quoi de Tokyo en janvier?