jeudi 2 octobre 2008

Orange days

J'ai enfin réussi à ouvrir un compte en banque. Ou plutôt, tous les papiers sont validés, il n'y a plus qu'à attendre que la banque l'ouvre. Comme il paraît que c'est difficile pour des étrangers étant depuis moins de six mois au Japon d'ouvrir un compte en banque, la fac s'est arrangée avec une banque, Resona, pour organiser trois jours d'ouverture de comptes en banque, spécialement pour les étudiants de Waseda. Résultat, hier dès 13h, il y avait une file d'attente monstre. Hier j'ai rempli les papiers, ça a déjà mis trois bons quarts d'heure puisqu'il ne fallait pas se tromper dans les idéogrammes de l'adresse, et que j'en oublie toujours au moins un au passage. Aujourd'hui, j'ai fait la queue pour faire une photocopie de mes pièces d'identité, puis encore fait la queue pour ouvrir le compte. C'était du travail à la chaine, une première employée vérifiait les documents et apposait le fameux seau (acheté mi-septembre), puis il fallait faire la queue pour qu'une autre remplisse les parties techniques des documents, puis une troisième employée nous donnait le numéro de compte et des documents (en japonais bien sûr) sur les services disponibles. Et le tout avec un staff ne parlant pas anglais, et oui, on est vraiment au Japon...

Tout cela m'a fait rater la première partie du cours "Apprendre le japonais avec les séries TV", pour le coup, heureusement que c'est la semaine d'orientation et que les profs font deux fois de suite le même cours, j'ai pu assister à la deuxième version. Etant donné l'âge de la prof, j'ai eu craint qu'elle nous fasse étudier des dramas sur le moyen-âge et les samourais, voire même sur l'époque Jômon. Mais non, pendant toute la durée du semestre on va regarder Orange Days, drama qui a été diffusé en 2004, une histoire d'étudiants. Je n'en avais jamais entendu parler avant, ce qui laissait supposer qu'aucun Janiizu ne figure au générique, et c'est le cas. Mais il y a le quatrième larron de Stand up, celui avec un sourire étrange, celui qui n'est ni Yamapi, ni Oguri Shun, ni Nino, et dont j'oublie toujours le nom. Et il y a aussi Eita (j'ai eu un doute pendant le cours, et après vérification sur DramaWiki, c'est bien lui, mais à l'époque où il était coiffé correctement). L'acteur principal, c'est Satoshi Tsumabuki, dont le nom me dit quelquechose mais je ne crois pas l'avoir vu dans une autre série (pourtant il a fait plein de dramas). L'actrice principale c'est Kou Shibasaki.


Ensuite on a eu cours de prononciation, je crois que je vais souffrir, pour faire la nuance entre "saké" avec la voix qui descend qui signifie saumon, et "saké" avec la voix qui monte, qui signifie alcool.

Au dîner de ce soir, des légumes avec une espèce de sauce béchamel que Li Na a achetée. Ca a l'air d'être une base de roux (matière grasse + farine + lait), à diluer dans le jus de cuisson des légumes (pommes de terre, oignons, carottes), et avec un peu de lait. Je connaissais les bases de curry japonais en pâte à diluer, mais pas ça. Au final, c'est plutôt pas mauvais, avec du riz bien sûr (riz matin, midi, et soir), ça aurait été sûrement encore meilleur avec du gruyère fondu dessus, mais ici le rayon fromage laisse franchement à désirer (Note spéciale pour Didier : on trouve du Kiri !! ). Et quand bien même on trouverait du fromage, il n'y a pas de bon pain pour mettre avec. Le rêve, ce serait de trouver un reblochon pour faire une tartiflette dans les toasters de la cuisine...


Et la bonne nouvelle du jour, c'est que Tomo est toujours vivant. Après trois mois sans nouvelles (c'est le Tomo-style, à compléter par le port de chaussettes dans les tongs), il a envoyé un mail sur mon portable (portable que je maîtrise toujours aussi approximativement, et sur lequel je mets un quart d'heure pour écrire un malheureux mail en japonais ou en anglais). Mais comme il est toujours à Okinawa, je ne sais pas trop quand j'aurai l'occasion de le voir.

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