mercredi 1 octobre 2008

Troisième jour de cours

La journée n'ayant pas été passionnante, je n'avais pas prévu de poster. Mais comme il y a une émission débile avec les Arashi à la TV et que ma vitesse d'apprentissage des kanji en souffre un peu, je vais écrire un peu (tout en travaillant l'écoute bien sûr).

Ce matin, cours général de japonais, je n'avais jamais vu autant de mots nouveaux en japonais d'un seul coup. En rentrant j'ai mis plus de deux heures à tous les traduire et à identifier tous les kanji qu'ils contiennent et que je ne connais pas... Et je ne sais pas combien de temps je vais mettre pour les apprendre, le problème des mots avec des prononciations d'origine chinoise, c'est qu'ils se resemblent tous!

Après un déjeuner fait d'onigiri faits maison, c'était cours d'oral. Et là, on pouvait sentir comme une faille dans l'organisation des cours par la fac : dans les cours de japonais général, et presque tous les autres cours, on est une dizaine au plus. Et dans le cours d'expression orale... on est plus de 30 !! Je vais essayer de changer d'horaire, pour être dans un groupe moins nombreux, sinon ça va vraiment être inutile.
Et voici à quoi ressemblent les salles de cours, c'est tout neuf et tout propre :


Puis cours de keigo communication. Le keigo, c'est tout l'aspect politesse de la langue japonaise. Comme toutes les langues, le japonais a différents degrés de politesse. Mais l'utilisation de ces différents degrés se ressent dans toute la phrase, en particulier, la forme des verbes change, et parfois aussi le verbe lui même (Si je ne me trompe pas, pour dire "manger" quand on parle à quelqu'un du même rang que soit, on dit taberu, mais quand c'est quelqu'un d'un rang supérieur qui mange, c'est meshi agaru, et si c'est moi reçoit la nourriture de quelqu'un de supérieur, c'est itadaku). En gros, plus la forme verbale est longue plus la formule est polie. Pour ceux qui ont vu le film Stupeur et tremblements, on retrouve ça au moment où le gros chef veut faire manger à l'héroine des chocolats au melon, il commence poliment à lui en proposer, et au fur et à mesure qu'il s'énerve, il descend tous les niveaux de langue.
Je vous en dirai plus sur ce sujet quand j'aurai (re)mis au point mes bases, j'ai tout oublié de ce que j'ai pu apprendre sur le sujet.

Pour finir la journée, j'ai passé au moins 2h30 dans la cuisine, à cuisiner d'abord, puis à discuter avec les Françaises de l'étage, Audrey et Sarah. Audrey suit un cours de droit en japonais avec les élèves réguliers de Waseda, ça a l'air assez amusant. Et les élèves japonais se demandent bien pourquoi il y a deux occidentales dans leur cours.

Et là, c'est Cartoon, l'émission des Kat-tun. J'ai pas bien compris le principe, mais j'ai l'impression que le but est de visionner des vidéos qui font pleurer. On a donc eu un bébé gnou attaqué par des lions, le 11 septembre, une défaite de foot, et là, c'est la mort d'André dans le dessin animé Lady Oscar (Versailles no bara)...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Lady Oscar ça me rappelle des soirées You Tube devant nos anciens dessins animés rue Condorcet ! Pour le moment c'est plutôt soirées ménages, j'ai pas fini d'enlever tous les objets de sous le lit (livre, pubs, argent, préservatifs, chewing-gum mâchés, moutons de poussière, crayon, etc.)... Gros bisous. Cécile