dimanche 5 octobre 2008

Pélerinage à Ebisu

Avec Li Na et Julie, nous sommes allées à Ebisu, quartier chic au sud de Shibuya. Au centre de la place d'Ebisu, il y a ça :


Les amatrices de drama auront reconnu la sculpture qui sert de point de rencontre à Dômyôji et Tsukushi (dans Hana yori dango donc) lors de leur premier rendez-vous., et où le pauvre Dômyôji manque d'attraper une pneumonie Comme l'horoscope qui s'affiche sur les écrans du métro entre deux stations me promettait une journée pleine de chance, j'ai espéré... mais aucun MatsuJun à l'horizon. Il faudra revenir un jour de pluie...

Nous sommes montés en haut d'un building, du 38ème étage duquel on pouvait voir les tours de Shinjuku, et devant, le yoyogi-goen, parc dans lequel il y a le Meiji Jingu (où je suis allée avec Li Na, Aki et sa famille.).


Tout au fond de la photo, ce bâtiment très "Château de la Loire", c'est le restaurant de Joel Robuchon, qui contraste un peu avec le reste du paysage.


Au milieu de la place, il y avait une animation origami, avec des petits stands pour faire soi-même des origamis, et un grand espace où des gens du staff faisaient les démonstrations de pliage avec des papiers géants.


Nous sommes ensuite allées explorer le Mitsukoshi, un grand magasin, on s'est surtout concentrées sur l'étage alimentation.


Entre les boutiques de patisseries japonaises et les boutiques de vin (Bordeaux, Côtes du Rhône, etc.), on a aussi trouvé des boulangeries et pâtisseries de type occidental (et des gâteaux réputés français mais que je n'avais vus avant), et un étalage de pains très appétissants :


Mais finalement pour le goûter on a opté pour des douceurs japonaises : tai-yaki, et mame-daifuku (déjà décrits ici).


Les tai-yaki, ce sont des sortes de gaufres fourrées à la pate de haricots rouges, et en forme de poissons. Le principe de fabrication, c'est une louche de pâte assez épaisse déposée dans un moule en fonte en forme de poisson, une cuillèrée de pâte de haricots rouges, et on referme le moule avec l'autre louche de pate et l'autre partie du moule.


Et le résultat c'est ça :


Ca rappelle quelque-chose aux janiizu-addicted? Et oui, c'est ce que YamaPi mange dans Nobuta. wo produce, et dont il se plaint de ne manger toujours que la tête (mais j'ai complètement oublié pourquoi). C'est très bon.


J'ai dîné avec Li Na dans le restaurant de udon vraiment pas cher près de la résidence, mais on a évacué les lieux très rapidement à la suite d'une invasion par une horde de lycéens et lycéennes très en voix. Même le dimanche, ils se promènent en uniforme !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

pourquoi écrire tokyo avec des circonflexes ? snobisme ou rigueur dans la transcritption ?

Cécile a dit…

C'est juste une histoire de transcription. En japonais, il y a des voyelles longues et des voyelles courtes, et pour Tôkyô donc, les deux o sont longs. Le système de transcription le plus utilisé, système Hepburn, met une barre sur le o mais mon clavier ne sait pas faire ça.
Néanmoins selon l'arrêté du 4 novembre 1993 relatif à la terminologie des noms d'États et de capitales, pris conjointement par les ministres des Affaires étrangères et de l’Éducation nationale (merci Wikipedia), il faut écrire Tokyo.
Me voici donc plongée dans le doute. Si j'écris Tokyo sans chapeaux, il faut que je fasse pareil pour Ryo-chan?