mercredi 8 octobre 2008

Waseda, Waseda, Waseda !!!

Les vrais cours ont commencé lundi, et dès 9 heures on a eu confirmation que Furuya-sensei (sensei indique que ladite personne est professeur) n'a aucune qualité pédagogique, mais quelques vertus soporifiques. Trois heures à disserter sur les dangers des préjugés, sur le fait que les individus sont différents et qu'on ne peut pas mettre tous les gens d'un même pays dans le même sac, c'est long. L'après-midi j'ai cours d'écoute, avec Sakuragi-sensei, qui est un peu frappée, mais au moins c'est plus amusant.

Le mardi je n'ai cours que l'après-midi, ça commence avec cours de lecture. La prof, dont je n'ai toujours pas retenu le nom, est très efficace, elle nous donne des petits textes à lire vite, explique rapidement le vocabulaire qu'on n'a pas compris, et vérifie la compréhension en deux-trois questions. Puis extrait suivant. Parmi les textes, il y en avait un sur la banque centrale japonaise, ça m'a presque fait plaisir de trouver des notions d'économie ! La prof de kanji est très drôle, et serait parfaite pour animer un jeu télévisé. Elle fait très bien le bruit du buzzer d'ailleurs. On avait une liste (courte) de 10 kanjis, ainsi que le vocabulaire associé (mots composés formés à partir de ces kanjis) à apprendre pour le cours. Pendant la grande majorité du cours, elle nous a fait travailler sur ces kanji, en nous envoyant les écrire au tableau, en nous donnant des trucs pour les mémoriser. Puis les cinq dernières minutes on a eu un quizz sur ces kanji. Au final, ça fait beaucoup de temps consacré à une petite liste de kanji, mais au moins ceux-là je ne les oublierai pas.

Ce matin, cours d'expression orale, dans un bâtiment très récent qui a des allures de grand magasin, avec des escalators à la place des ascenseurs.


Puis cours de japonais général, on devait présenter ce qu'on avait écrit sur les préjugés sur les autres nationalités... heureusement que la prof est sympa, parce que ça devient lassant, vivement la leçon suivante. Ensuite, cours de langage poli (keigo), il a encore fallu faire une présentation de soi devant tout le monde, mais cette fois avec des verbes à rallonge ("je suis étudiant", qui se dit en langage normal "gakusei desu" est devenu "gakusei de gozaimasu" par exemple).
L'attraction du cours, ça a été mon premier tremblement de terre. Très faible certes, d'ailleurs au début je croyais que c'était mon voisin de derrière qui tapait dans ma chaise. Je n'ai réalisé que c'était un tremblement de terre que quand un des élèves l'a signalé à la prof, qui s'est empressée d'ouvrir la porte pour nous ménager une sortie au cas ou, et en a profité pour nous rappeler ce qu'il faut faire en cas de séisme.

Ce soir, il y avait une soirée pour les étudiants étrangers, organisée par le président de l'université. On est passées de nuit devant le bâtiment symbole de l'université (je ne sais pas trop comme l'appeler, il sert aux cérémonies de remise des diplômes), tout illuminé, c'était beau, et beaucoup plus classe que l'ENS Cachan de nuit. Dommage que la photo ne rende pas bien.


Voici la version de jour pour vous permettre de mieux voir à quoi ça ressemble.


Avec Li Na, on est arrivée un tout petit peu en retard, mais c'était le parfait timing pour être là pour le toast et le buffet tout en évitant les discours. Il y avait à manger à profusion, makizushi, takoyaki, nems, nouilles sautées, frites et saucisses (!), mini-sandwichs triangulaires, etc. Je n'ai pas compté le nombre de maki que j'ai mangés, mais j'ai passé un bon bout de temps près du buffet. Je crois que j'ai mangé pour deux jours.
Le problème des buffets japonais, c'est que ça manque cruellement de sucré. Il y avait certes quelques plats de fruits (melon, ananas, raisin, ...) et de choux à la crème (riquiquis et peu goûteux), mais c'était tout. Ils auraient pu mettre quelques macarons...


Il y avait des étudiants japonais aussi, mais comme d'habitude dans ce genre de soirée, c'est beaucoup trop bruyant, et donc difficile de communiquer. En plus j'ai une mémoire des visages et des prénoms vraiment mauvaise, donc j'ai toujours l'impression de marcher sur des oeufs quand j'entame une conversation avec quelqu'un.

A la fin de la soirée, on a eu droit au chant de l'école. Il y a un club spécial pour préserver le chant de Waseda. Les chanteurs étaient en uniforme et nous ont fait la chorégraphie qui va avec le chant, et tout le monde était prié de chanter (les paroles, assez obscures, nous avaient été distribuées). Honda, un membre du club WIC, passait dans les rangs en chantant bien fort et nous lançait des regards accusateurs si on ne chantait pas, mais moi la seule partie que j'arrivais à faire c'était "Waseda, Waseda, Waseda". Voici un extrait de ce grand moment :





1 commentaire:

Anonyme a dit…

effectivement ,un grand moment...