jeudi 25 septembre 2008

Akiba + Kinda Myojin

Ce matin, visite médicale, non obligatoire, mais indispensable si on compte utiliser les équipements sportifs de la fac (salle de musculation, piscine). Du coup, il y avait un monde fou, et il fallait bien compter 1h30 pour faire le tour des différents postes. Analyse d'urine, contrôle de la vision, mesure du poids et de la taille, tension, entretien avec un médecin parlant à peine anglais (du coup, impossible de savoir ce qu'ils appelaient measles, il semblerait que ce soit la rubéole). Il parait que je vais bien.

Puis repas sur le pouce, parce que j'avais rendez-vous avec Julie à Akihabara à 13h. J'ai donc acheté deux onigiri à la coopérative de la fac (y'a plein de choses moins cher pour les étudiants). L'onigiri, c'est l'équivalent japonais de notre sandwich, mais version riz : une boule (souvent un triangle) de riz, avec un peu de garniture au milieu (prune salée, algue kombu, etc.).


La principale différence avec ceux que je fais à la maison, c'est que ceux du commerce sont emballés de telle sorte que tant que l'onigiri n'est pas ouvert, la feuille d'algue nori ne touche pas le riz, elle ne prend donc pas l'humidité, et reste bien croquante. Pour ouvrir l'onigiri, il faut d'abord tirer sur le 1, puis sur les languettes 2 et 3, qui libèrent la feuille qui était entre le riz et la feuille de nori. L'un des deux était au thon rouge cru avec du wasabi (un condiment proche du raifort), l'autre, je n'ai pas réussi à identifier à quoi il était. Après étude des kanji écrits sur l'emballage, il semblerait que c'était de la volaille.

Puis, avec Li Na, j'ai retrouvé Julie à Akiba, le quartier de l'électronique dont je vous ai déjà parlé il y a une dizaine de jour. J'ai investi dans le système de réception de la TNT raccordable à l'ordinateur, ça fonctionne très bien, la qualité de l'image n'est pas extra parce que j'ai pris un récepteur à 3000 yens, il y en avait jusqu'à 9000 yens, mais mais ça suffit largement, d'autant plus que c'est un système inutilisable en France.

Attirées par l'affiche de Kurosagi (un drama avec YamaPi - l'affiche n'était pas à vendre, au grand désespoir de Julie), on est entrées dans une boutique de CD et DVD d'occasion. Il y avait plein de singles à 50 yens, classés n'importe comment. Les fouilles dans les étagères n'ont permis de dénicher que du Kinki Kids, du V6, un peu de Arashi, et le single des Smap "dangan fighter" en au moins 10 exemplaires, à croire qu'il était vraiment nul et que tout le monde l'a revendu. Pas la moindre trace de News, Kat-tun ou Kanjani8...

A dix minutes de marche du bruit et des couleurs criardes d'Akiba, nous sommes allées faire un tour au temple Kinda Myojin, qui est paraît-il le plus vieux de Tôkyô, il a été fondé en 720 (et reconstruit depuis bien sûr). Il est dans un endroit un peu en retrait, du coup on était les seules touristes étrangères, c'était agréable.

(Le portail d'entrée vu de l'intérieur. Vous noterez,
sur la droite, les indispensables distributeurs de boisson)


(Le temple en lui-même, avec à gauche, comme il se doit,
une boutique de souvenirs et de porte-bonheur).


Demain, avec un groupe d'une vingtaine d'étudiants étrangers et une demi-douzaine d'étudiants japonais, excursion à Kamakura, pour voir le grand Bouddha, et la mer !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah là là non malheureusement il n'y a ni bel auditeur, ni savane, ni cheval (dans un ordre croissant d'importance !). Pour le moment c'est la fin de la formation à Djerba avant ma première mission dès lundi, c'est horrible !

Quoi qu'à bien y regarder le recrutement de la gent masculine n'a pas été tout à fait mal fait, mais ici personne ne porte de yakura, donc ça perd de son effet !

En attendant je m'évade de l'audit des immobilisations grâce à Cécile qui ne me convainc pas pour le moment de venir me restaurer au Japon !

Bisous Cécile, de Cécile (l'autre).

Cécile a dit…

Tu peux sans crainte venir te restaurer au Japon, avec ton salaire d'auditrice, tu pourras aller dans les restaurants chics et chers! (tandis que nous, pauvres étudiants fauchés, sommes condamnés aux bols de nouilles).