Akihabara

Aujourd'hui, après une virée équipement dans une 100 Yens shop du coin (où, pour 7 euros en tout, j'ai trouvé un cahier et un carnet, deux crayons, deux cuillères, un couteau, une fourchette, une tasse japonaise et un bol à donburi), je suis allée avec Li Na à Akihabara (Akiba pour les intimes, le quartier de l'électronique et des otakus - fans de mangas et d'animation). Un peu comme à Shinjuku, il y a des immeubles partout, avec des pubs colorées.

Pubs parmi lesquelles Li Na-oeil de lynx a repéré Pi qui fait de la promo pour Toshiba.


La spécificité des lieux, c'est qu'il n'y a que des magasins d'électronique, qui proposent du petit matériel tout comme les ordinateurs et téléphones dernier cri (certains magasins ont des vendeurs étrangers, et sentent vraiment la boutique pour touriste, pas de risque d'y faire des affaires à mon avis), et des chaînes de restauration rapide, parce que même les otakus doivent bien manger de temps en temps. J'ai pu en voir quelques beaux spécimens au resto où on a mangé : chemise à carreaux, sac à dos, et sac rempli des achats du jour (figurines, DVD, jeux), le drama densha otoko (une histoire d'otaku donc) ne mentait vraiment pas. Il y avait aussi des filles habillées en soubrettes qui distribuaient de la pub pour des maid cafés (cafés où les serveuses sont habillées en soubrettes donc, où elles appellent le client "maître", et lui font faire de la magie pour rendre son plat meilleur). Puisque je suis en train de parler de look, je peux aussi évoquer le mec que j'ai vu dans le métro, un jeune habillé à peu près normalement, avec un short et aux pieds... des pantoufles Hello Kitty!

Akihabara est un quartier très coloré, et très bruyant aussi, tous les magasins sont ouverts sur la rue, et aucun n'écoute la même radio en même temps. C'est presque dangereux, on a failli créer un carambolage sur le passage piéton, en s'arrêtant net en entendant le début du dernier single des News. On entend beaucoup de Ayumi aussi (j'ai eu un peu peur en réalisant que je connais toujours les paroles...). Et les vendeurs crient "irrasshase" tout le temps dans des haut-parleurs pour attirer les clients.

Avec l'aide de Li Na, qui parle bien japonais, j'ai pu trouver le dictionnaire électronique que je cherchais, ça n'a pas été facile, parce que je ne voulais pas le dernier modèle (trop cher). Puis on a cherché l'offre la plus intéressante pour les téléphones portables. On est allées chez Softbank, Au (by KDDI) et Docomo. Les systèmes de forfaits sont aussi compliqués qu'en France, et les contrats sont de deux ans minimum, avec des frais de rupture, donc c'est dur de tout prendre en compte. Chez Au, le vendeur était très conciliant et nous a expliqué plein de choses, ce qui nous a donné une impression très favorable. Peut-être renforcée par le fait qu'on était assises en face de la pub avec les Arashi (celle de l'avant dernier post).

C'est impressionant à quel point les visages célèbres sont utilisés pour faire de la pub. Y'a de la Koyuki et de la Yankumi à toutes les sauces, du Janiizu partout aussi. En vrac, les Smap au meilleur de leur forme (j'ai du mal à comprendre comment les Smap en polo jaune peuvent être donner une image favorable d'une marque), Okada des V6 (il y avait une très belle photo dans le métro, mais l'escalator allait trop vite je n'ai pas eu le temps de réagir, désolée pour toi Ayu ^^), et MatsuJun platré au fond de teint avec plein de beaux téléphones portables autour (les téléphones portables font TV aussi, pour regarder les dramas dans le métro!).


La fille de Docomo n'a fait aucun effort pour nous expliquer, elle parlait à toute vitesse, et chez eux il y a des frais supplémentaires dans tous les sens. Résultat des courses, on est rentrées sans portable, et on va encore étudier la question ce week-end. C'est vraiment épuisant, la vie d'étudiant à l'étranger !!