Le voyage s'est très bien passé, mais je suis contente d'être enfin arrivée, c'était très long.
Départ d'Alésia à 6h du matin, avec 27 kg dans la valise et 8 en bagage à main, de quoi maudire les concepteurs du métro qui se sont laissés aller à faire des volées de marches sans escalator.
Le premier vol, Paris-Zurich, était vraiment très court, on était à peine en l'air que le pilote annonçait déjà la descente. Le second a été beaucoup plus long, mais les hôtesses étaient aux petits soins : boissons à volonté, glaces en plein milieu de la nuit, et petite barre de chocolats suisses à l'arrivée. J'étais à côté d'une Japonaise de mon âge, Sayo, qui revenait d'un an et demi en France. Après quelques efforts, on a réussi à faire marcher les écrans vidéos pour regarder des films. [Partie spéciale Ayu] Sur trois films japonais, il y en avait deux avec des Janiizu, et un qui parlait d'un chiot Akita-ken (ce qui est à peu près aussi vendeur qu'un Janiizu). J'ai commencé le remake de La forteresse cachée de Kurosawa, avec MatsuJun, mais j'étais trop fatiguée, j'ai abandonné au bout d'un quart d'heure, pour dormir. Sur la fin du vol, j'ai regardé Hero, l'adaptation d'un drama avec Kimu Taku, que j'ai bien sûr, reconnu au premier coup d'oeil. Il y avait aussi le mec qui joue dans Kekkon dekinai otoko, et deux acteurs qui apparaissaient aussi dans Ichi pound no fukuin. Et là je me suis dit que ma culture ciné est vraiment bancale...
Le ciel était assez dégagé à l'arrivé au Japon, donc on a vu le Fuji-san à l'horizon pendant un bon moment, et on a bien pu profiter de la descente.
Débarquement à 8h à Narita, et après des enfilades de tapis roulants en compagnie de Sayo, qui était encore plus chargée que moi, j'ai fini par retrouver les gens de Waseda, et plein d'autres étudiants étrangers. Il y a d'ailleurs beaucoup trop de Français à mon goût (certes, ça a l'avantage de m'éviter d'exposer mon anglais, qui est catastrophique, mais je suis venue ici pour parler japonais. Heureusement, il parait que les étudiants de Waseda sont très sociables).
Des étudiants volontaires de Waseda nous ont mis dans le Narita Express (rien à avoir avec le RER B qui emmène à Roissy, le Narita Express est en parfait état, climatisé, et les contrôleurs portent des gants blancs), qui nous à emmené, en 1h25, jusqu'à Shinjuku. Ca nous a laissé le temps de profiter du paysage, et de relever quelques particularités des lieux : les fils électriques partout (ils ne peuvent pas les enterrer à cause des tremblements de terre), les femmes qui tiennent un parapluie (non transparent) alors qu'il fait 29 à l'ombre, c'est à cause du soleil, et les pubs plein les immeubles. A Shinjuku, d'autres étudiants volontaires, très nombreux (1 Japonais pour 1 étranger, c'était parfait pour aider à porter les valises), nous on pris en charge jusqu'à nos résidences respectives. C'était un peu folklo, mais finalement nous sommes arrivés à bon port, vers midi, épuisés et affamés.
La suite après la "party" d'accueil qui a lieu dans 10 minutes dans la cuisine de l'étage.
Départ d'Alésia à 6h du matin, avec 27 kg dans la valise et 8 en bagage à main, de quoi maudire les concepteurs du métro qui se sont laissés aller à faire des volées de marches sans escalator.
Le premier vol, Paris-Zurich, était vraiment très court, on était à peine en l'air que le pilote annonçait déjà la descente. Le second a été beaucoup plus long, mais les hôtesses étaient aux petits soins : boissons à volonté, glaces en plein milieu de la nuit, et petite barre de chocolats suisses à l'arrivée. J'étais à côté d'une Japonaise de mon âge, Sayo, qui revenait d'un an et demi en France. Après quelques efforts, on a réussi à faire marcher les écrans vidéos pour regarder des films. [Partie spéciale Ayu] Sur trois films japonais, il y en avait deux avec des Janiizu, et un qui parlait d'un chiot Akita-ken (ce qui est à peu près aussi vendeur qu'un Janiizu). J'ai commencé le remake de La forteresse cachée de Kurosawa, avec MatsuJun, mais j'étais trop fatiguée, j'ai abandonné au bout d'un quart d'heure, pour dormir. Sur la fin du vol, j'ai regardé Hero, l'adaptation d'un drama avec Kimu Taku, que j'ai bien sûr, reconnu au premier coup d'oeil. Il y avait aussi le mec qui joue dans Kekkon dekinai otoko, et deux acteurs qui apparaissaient aussi dans Ichi pound no fukuin. Et là je me suis dit que ma culture ciné est vraiment bancale...
Le ciel était assez dégagé à l'arrivé au Japon, donc on a vu le Fuji-san à l'horizon pendant un bon moment, et on a bien pu profiter de la descente.
Débarquement à 8h à Narita, et après des enfilades de tapis roulants en compagnie de Sayo, qui était encore plus chargée que moi, j'ai fini par retrouver les gens de Waseda, et plein d'autres étudiants étrangers. Il y a d'ailleurs beaucoup trop de Français à mon goût (certes, ça a l'avantage de m'éviter d'exposer mon anglais, qui est catastrophique, mais je suis venue ici pour parler japonais. Heureusement, il parait que les étudiants de Waseda sont très sociables).
Des étudiants volontaires de Waseda nous ont mis dans le Narita Express (rien à avoir avec le RER B qui emmène à Roissy, le Narita Express est en parfait état, climatisé, et les contrôleurs portent des gants blancs), qui nous à emmené, en 1h25, jusqu'à Shinjuku. Ca nous a laissé le temps de profiter du paysage, et de relever quelques particularités des lieux : les fils électriques partout (ils ne peuvent pas les enterrer à cause des tremblements de terre), les femmes qui tiennent un parapluie (non transparent) alors qu'il fait 29 à l'ombre, c'est à cause du soleil, et les pubs plein les immeubles. A Shinjuku, d'autres étudiants volontaires, très nombreux (1 Japonais pour 1 étranger, c'était parfait pour aider à porter les valises), nous on pris en charge jusqu'à nos résidences respectives. C'était un peu folklo, mais finalement nous sommes arrivés à bon port, vers midi, épuisés et affamés.
La suite après la "party" d'accueil qui a lieu dans 10 minutes dans la cuisine de l'étage.
7 commentaires:
la chance d'avoir ds films comme ça...pr aller aux usa j'ai eu le droit à Shreck3 moi(sachant que je n'avais même pas vu le 02 -_-')!!!J'aurais volontié échangé,même si c'est pr Matsujun...
et quelle chance d'avoir la clim,pcque ds le métro4,elle laisse à désirer -_-'
*_*
Comment as tu fais pour partir au japon ?
Est ce un programme d'échange particulier?Tu pourrais me donner quelque info
je suis plus qu'intéressée
merci d'avance
Je suis partie au Japon grâce à un accord d'échange que mon école en France a signé avec une université japonaise (Waseda). Ca me permet de suivre des cours dans une fac japonaise en payant les frais d'inscriptions en France, ce qui est largement à mon avantage (les universités japonaises sont très chères).
Si tu es à l'université, renseigne toi auprès du service des relations internationales pour savoir si il existe de tels accords.
aaah oui c'est vraiment plus pratique en effet.
Il me semble que ma fac est jumelé avec des université japonaise
C'est si il y a des accords d'échanges ça augmente mes chances de partir, si ça évite de passer par des programmes plus officiel ou les demandes sont bien plus importante que les places x_x
Merci beaucoup en tout cas pour ta réponse
*_* ton blog me fait rêver
Contente que mon blog te plaise !!
Qu'est-ce que tu appelles les programmes plus officiels? JET par exemple? C'est vrai qu'avec ce genre de programmes c'est hyper difficile de pouvoir partir.
En ce qui concerne les accords d'échange, ça dépend des facs. Mais dans la mienne, j'étais la seule à vouloir partir au Japon, donc j'ai eu la place sans problème.
Si tu as d'autres questions n'hésite pas à me les poser.
Oui c'est à Jet que je pensais
o_O les choses demandais font un peu peur et les places sont trés rares x_x
Tu as bien de la chance que personne n'est souhaité partir dans ta fac !
*_* je reve que ce soit la même chose pour moi, mais bon faut pas etre trop utopiste non plus xD
( tu devrais pas me dire de pas hésiter à poser des questions j'arreterais jamais sinon lol)
En faite j'aimerai bien avoir plus de détaille pour savoir comment tu as fait pour partir, si il se trouve que ma fac à des accords aussi, faut demandais quoi aprés exactement ? et eux ils te demande quoi en échange ?il y à des choses à remplir ou à donner? Est ce qu'on peut partir qu'importe l'année dans la quel on est ou il faut avoir sa licence ?
( désolé désolé je pose trop de question et je laisse des commentaires trés long) x_x
Tu as regardé si ta fac a des accords? En fonction des universités d'accueil, les procédures varient, il faut aller faire un tour sur les sites des facs japonaises.
Mais je pense que quel que soit le cas, tu auras à remplir un dossier à envoyer sur lequel doit figurer ton parcours scolaire, il faudra surement aussi écrire une lettre de motivation, justifier de tes ressources financières pour vivre un an au Japon, et joindre tes relevés de notes. J'ai du envoyer tous mes relevés depuis après le bac, une lettre de recommandation d'un des profs de ma fac, une attestation de niveau par mon prof de japonais, mes relevés de résultats au JLPT. Ca faisait pas mal de paperasse.
Si il y a plusieurs candidats au sein même de ta fac, il y aura d'abord une procédure de sélection interne, et là je n'en connais pas les modalités. Vas poser des questions au service des relations internationales, ils sont là pour ça!
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